Le Niger enregistre 38 305 nouveaux titulaires du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à l’issue de l’examen de cette année scolaire 2021-2022. Une information rendue publique par le ministre de l’Education nationale, Ibrahim Natatou. C’est un taux global de réussite de 27,18% contre 20,51% en 2021, soit un bond de 6 points au niveau national. C’est ce qu’on a retenu de la sortie médiatique du Pr Natatou, en date du 26 juillet. Ce taux global national cache des disparités entre les différentes régions du pays. Les résultats montrent des taux de réussite variant entre 36,07% à Niamey et 22,17% à Tahoua, soit un écart de plus de14 points. Ainsi, «le classement par région se présente comme suit : Niamey 36 , 07% , Agadez 33,03 % , Maradi 25,59% , Diffa 24,27% , Dosso 24,10% , Zinder 23,33% , Tillabéri 22,35 et Tahoua 22,17%», a fait savoir le ministre. Ils étaient au total 140 933 ayant composé les épreuves de cette année contre 146. 904 candidats inscrits. Toutefois, le ministre s’est réjoui du fait que les taux de réussite aux niveaux national et régional aient connu une hausse non négligeable par rapport à ceux de la session précédente. A titre illustratif, le taux de réussite au niveau de la région de Niamey, en tête du classement en 2021 et 2022, était respectivement de 30,51 % en 2021 et de 36,07% cette année. Pendant ce temps, les régions classées en dernière position en 2021 (Zinder) avec un taux de 15,07% et Tahoua en 2022 avec un taux de 22,17%. En outre, le ministre de l’Education nationale n’a pas caché sa satisfaction quant à la sécurisation dont a fait l’objet le déroulé des épreuves tant sur les fuites de sujets d’examen que sur les autres fraudes pouvant entacher la crédibilité de cet examen. Cependant, a-t-il ajouté : «l’heure n’est pas à l’autosatisfaction, car ces résultats sont loin des objectifs poursuivis par le Gouvernement». Il a annoncé des mesures à venir qui consisteront à : «relire les textes relatifs à l’organisation du BEPC et élaborer un guide pratique pour son déroulement, digitaliser l’organisation et former les acteurs, analyser les résultats, tirer les leçons et prendre les mesures correctives nécessaires». A cette date, on peut affirmer qu’il s’agit d’un «quasi sans faute» pour les acteurs de l’éducation nationale qui ont su éviter à l’opinion nationale le spectacle désolant des fuites des sujets et autres fraudes .
Ado Dan MALAN