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Bonne gouvernance dans le milieu judicaire: Le 1er magistrat du pays engage la responsabilité du CSM

« Une justice de qualité, une justice juste, équitable et impartiale, respectueuse des droits et libertés de chaque citoyen, bref une justice qui rassure les citoyens honnêtes en même temps qu’elle traque les délinquants, grands ou petits, riches ou pauvres».

Hier jeudi 4 août 2022, s’est tenue à la présidence de la République, la séance ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Occasion pour le chef de l’Etat, président de cette instance, en sa qualité de magistrat suprême du pays, de s’adresser aux membres dudit conseil pour les orientations qui doivent les guider au cours de leurs présentes assises. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), faut-il le souligner, est une instance régulière qui se tient chaque année, au cours de laquelle les représentants du corps judiciaire et des organisations syndicales du domaine de la justice réunis autour du Président de la République procèdent aux nominations et affectations des magistrats. De tradition, à l’ouverture de cette instance, son président qui n’est autre que le magistrat suprême du pays, à savoir le président de la République s’adresse à ses membres pour en donner l’orientation. Pour la présente session, la 2e depuis son investiture à la présidence de la République, le chef de l’Etat a donné les consignes qui doivent guider les membres de cette grande instance judiciaire. Selon lui, l’exercice auquel sont soumis ici les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) doit viser 2 objectifs spécifiques : le renforcement des cours d’appel en ressources humaines en y nommant les plus anciens (compétents et intègres) et la bonne gestion de la carrière des magistrats, l’objectif principal étant toujours la même, à savoir faciliter le bon fonctionnement de la justice. A travers ces deux objectifs, il s’agit de répondre à une préoccupation exprimée par les citoyens, notamment la lenteur judiciaire et le mauvais fonctionnement, avec comme résultat : une justice de qualité rendue avec beaucoup de célérité. La finalité recherchée, dira le chef de l’Etat, est l’instauration d’une bonne gouvernance judiciaire qui est un vœu qui lui est cher et qu’il a inscrit dans son programme «Consolider et Avancer» sur la base duquel les Nigériens l’ont porté à la magistrature suprême. Aussi, a-t-il appelé, les membres du Conseil supérieur de la magistrature de la présente session à ne mettre devant que les critères objectifs dans les nominations et affectations des magistrats afin de placer les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, condition sine qua non pour une justice de qualité et par conséquent du rétablissement de la confiance entre le citoyen et la justice, climat de confiance aujourd’hui très affecté. La justice, dans un Etat de droit suppose, selon le chef de l’Etat, «une justice de qualité, une justice juste, équitable et impartiale, respectueuse des droits et libertés de chaque citoyen, bref une justice qui rassure les citoyens honnêtes en même temps qu’elle traque les délinquants, grands ou petits, riches ou pauvres». Oumarou Kané

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