MOURYA
Ou bien...ou bien

CAN 2021: Un autre grand est tombé !

Après l’Algérie, tenante du titre et donc super favorite de cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui a été sortie dès le premier tour, et le Nigéria qui est monté en puissance avant de chuter en 8e de finale dominée par une courageuse équipe de la Tunisie, ce sont les séduisants Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont subi la dure loi des matchs couperets du deuxième round. Dans une rencontre pleine et agréable, Eléphants de Côte d’Ivoire et Pharaons d’Egypte ont mis toutes leurs forces pour arracher une victoire synonyme de qualification pour les quarts de finale. Mais entre blessures et fatigue des Egyptiens et manque d’inspiration de l’attaque ivoirienne, les deux sélections se sont neutralisées, jusqu’à la fatidique épreuve des tirs au but qui a donné la chance à Mohamed Salah de marquer le cinquième pénalty, qui permet ainsi à l’Egypte de poursuivre une compétition qui n’a pas fini de faire tomber les «grands». Et la logique aura été respectée! Chaque CAN réserve toujours sa part d’incertitudes, avec les outsiders qui jouent crânement leurs chances et surprennent les favoris et les nations de football qui connaissent des éliminations prématurées.

Cette CAN poursuit donc son bonhomme de chemin, ramenant dans les stades un public qui avait déserté les gradins compte tenu des contraintes horaires au niveau de l’administration et des écoles, mais surtout de l’obligation pour les spectateurs de montrer patte blanche par la vaccination et le respect des mesures-barrières contre le Covid-19. L’enthousiasme des amoureux du magique football africain est monté crescendo, occasionnant malheureusement une bousculade meurtrière au stade d’Olembé, avant l’opposition entre les Lions indomptables du Cameroun et les Coelacanthes des Comores, en 8e de finale. 8 morts, dont 6 enfants au bout du rouleau. Une triste parenthèse déplorée par tous et qui fera porter des brassards noirs aux joueurs mais n’empêchera pas la fête de continuer dans des stades où les supporters de chaque nation rivalisent d’ardeur pour pousser ses joueurs à la victoire.

Toutefois, si on continue de se délecter du beau football servi par des acteurs déterminés à défendre les couleurs nationales, on est moins enthousiasmé par la prestation d’ensemble des juges qui font preuve de carences qui ne se voyaient que dans des matchs entre équipes de quartier. Paradoxalement, dans un sport dit d’hommes, c’est une femme, en l’occurrence la Rwandaise Salima Mukansanga, première dame à arbitrer un match de CAN, qui s’est illustrée comme l’un des meilleurs…hommes en noir.

A qui le tour pour le prochain grand de plier bagages, dans cette CAN 2021 qui fait peur aux favoris?

MOURYA, LA VOIX DU NIGER

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