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Société

Jeunesse et éducation: Le CAPEG partage les résultats de ses études avec les journalistes

Dans sa mission de recherche prospective et d’analyse des politiques publiques, la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG) a organisé une journée de partage de résultats avec les hommes des médias, le samedi 26 mars 2022 à la Maison de la presse. C’était en présence du Président de la maison de la presse, Ibrahim Harouna, de son secrétaire général Sahirou Youssouf, les étudiants de l’Institut de formation aux techniques de l’informations et de la communication (IFTIC) et les hommes et femmes des médias que le coordonnateur du CAPEG, Abdoulahi Garba a pris la parole pour affirmer la disponibilité du CAPEG à mettre à leur disposition toutes les informations concernant les études réalisées. Il incite les organes de presse à ne pas hésiter à venir vers la CAPEG, car elle dispose d’une base de données d’informations sur plusieurs études réalisées mais jamais exploitées par la presse nigérienne, depuis plus de quatre ans. Cette journée de partage est mise à profit pour présenter deux études réalisées par la CAPEG. La première porte sur la jeunesse et la seconde sur l’éducation. Ces deux thématiques ont fait l’objet de la réalisation d’un film documentaire. Les deux films ont été projetés à l’intention de l’assistance. Il faut noter que ces études ont été réalisées dans quatre régions du Niger à savoir Tillabéri, Maradi, Agadez et Diffa. Le premier film sur la jeunesse intitulé «Parole à la jeunesse» fait ressortir l’appréciation faite du concept de «Jeunesse» dans certains milieux. Mais aussi, la situation que vit la jeunesse sans oublier les contraintes de culture et de coutumes auxquelles certains jeunes sont confrontés dans l’exercice de certaines activités génératrices de revenus dans leurs propres milieux. Le second film intitulé «Ilimi Saï Da Tarbiya», autrement dit le savoir est gage de bonne éducation porte sur les jalons de l’éducation. Cette étude retrace le degré et le niveau de la dégradation de l’éducation des enfants. Une responsabilité partagée selon les intervenants dans le film entre les parents qui malheureusement aujourd’hui se sont limités seulement à papa, maman et les frères et sœurs. Chose qualifiée par une intervenante comme une famille nucléaire. Tandis que, avant, la famille était élargie aux oncles, aux grands-mères, etc. La société aussi à son tour amène sa pierre à l’édification sociale sur l’éducation des enfants. Après s’en sont suivies les discussions et contributions qui se résument à la vulgarisation de ses études à tous les niveaux de responsabilité afin que des dispositions soient prises. Pour finir, le coordonnateur du CAPEG, Abdoulahi Garba, a sollicité auprès des organes de presse que ces études soient un déclic selon son propre terme pour créer le débat autour de ses questions d’intérêt national .

Mamoudou DJIBO

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