MOURYA
Le Pouls du Niger

Niger: La capitale Niamey répond-t-elle aux normes d’une ville ?

La ville est cette entité qui abrite l’essentiel des infrastructures, qui facilitent et améliorent la vie des citations. On peut ainsi citer pêle-mêle l’éclairage, les rues praticables, les routes et autoroutes, les caniveaux, l’eau potable, les espaces récréatifs, l’architecture des immeubles, etc. Le minimum est là à Niamey mais beaucoup restent à faire. Il y a 15 ans, ce sont des tas d’immondices, qui jonchaient les rues de la capitale nigérienne. Aujourd’hui, une volonté politique assortie d’un programme de société structurant inspire les bonnes pratiques de la réforme urbaine. Le programme de modernisation des villes nigériennes trouve largement une justification adéquate avec les projets déjà mis en œuvre à travers Niamey Nyala (coquette), Agagdez Sokni, Maradi Kollya, Zinder Saboua, Tillabéri Tchandallo, Diffa Nglaa, Dosso Soga ou encore Tahoua Sakola. Seulement, il reste à être amélioré voir perfectionné. Aussi, des sociétés privées d’entretien, de nettoyage et de balayage des infrastructures urbaines comme les rues, les routes, les lieux publics et les services de la municipalité (la mairie centrale) qui font également de leur mieux dans ce domaine. Là où il faut revoir la copie à la ville de Niamey et surtout repenser, ce sont les caniveaux d’évacuation des eaux usées et de ruissellement. A côté de chaque goudron, un caniveau devrait suivre pour faciliter le drainage des eaux usées ainsi que celles de ruissellement dans la capitale et Niamey en manque énormément. Ce qui explique d’ailleurs que les premières pluies sont souvent synonymes des premiers dégâts. Tenez bien, depuis le plan d’urbanisation des années 80, Niamey n’en dispose pas d’un schéma adapté à son expansion exponentielle actuelle. Les caniveaux manquent pratiquement et ceux qui existent ont cédé ou disparu. C’est d’ailleurs une partie des causes des fréquentes inondations à Niamey. Parmi les maux qui assaillent la ville de Niamey, il faut citer la divagation des animaux. Ce phénomène qui ne s’accommode pas à la ville est source d’accidents et d’embouteillages. L’élevage par essence est le propre de la campagne selon les urbanistes. Même si dans l’ensemble, notre capitale s’efforce pour figurer parmi les grandes villes de la sous-région, les autorités municipales ont la lourde responsabilité de se donner les moyens à même de régler ces insuffisances afin de véritablement s’inscrire parmi les villes africaines qui émergent .

D. A

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