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Phénomène des tricycles à Niamey : Entre avantages et désavantages

A Niamey, le tricycle est un nouveau moyen de locomotion qu’utilise la population pour pallier la difficulté liée aux navettes dans certains quartiers de la ville. Ils transportent à la fois les personnes et leurs biens. Le phénomène des tricycles se développe en grande pompe à Niamey au regard de la croissance démographique, de l’extension de la ville et de l’insuffisance des taxis urbains. Confrontés à d’énormes problèmes pour se rendre chez eux ou pour faire acheminer leurs marchandises, les gens utilisent les tricycles pour se rendre d’un point à un autre. Surtout en cette période hivernale ou les taximen ne risquent pas de prendre certaines directions, car les voies ne sont pas du tout praticables. En dehors des problèmes d’état des routes dans certains quartiers, il y a également l’éloignement considérable de certains, notamment ceux qui sont en périphérie de la ville. Les quartiers comme Bassora, Tchangarey, Koirategui, Aéroport, Banizoumbou 2 etc… sont des lieux où les populations ont des difficultés pour se déplacer. Les élèves, les fonctionnaires et bien d’autres usagers qui n’ont pas leurs propres moyens de déplacement sont obligés de se  bousculer pour avoir un taxi le matin, afin de se rendre respectivement à l’école ou au travail. Malgré la présence des bus dits Faba-faba, les moyens de transport urbain sont insuffisants d’où l’importance de renforcer ce domaine avec les tricycles et autres taxis motos. En effet, les tricycles facilitent le transport et contribuent efficacement dans la réduction du chômage des jeunes. Cependant, ils ne sont pas sans conséquences. L’une des conséquences, c’est les accidents de la circulation, dus à la surcharge, et le non-respect du code de la route. Certains conducteurs de tricycles exercent ce métier sans permis de conduire et transportent à la fois les personnes et leurs biens ou encore plusieurs individus. Même si les tricycles ont toutes leur importance, les autorités sont tenues de les réguler et autoriser également les taxis-motos communément appelés «Adeydeyta» à servir les quartiers difficiles  d’accès. Une réorganisation qui allègera beaucoup la souffrance des personnes habitants dans des endroits les plus éloignés .

Maigandou SOULEY

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