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Société

Niger: Mohamed Bazoum continue de rassembler son peuple autour de la gouvernance

Par le peuple, ainsi a été élu le président de la République Mohamed Bazoum ; pour le peuple, ainsi a-t-il a juré lors de sa prestation de serment. Toutes les occasions sont bonnes pour le chef de l’Etat de rassembler ses concitoyens autour de sa gouvernance.

Poursuite du dialogue social Le samedi 6 août 2022, le chef de l’Etat a reçu, à la présidence de la République, les représentants des centrales syndicales et des organisations de la société civile. Au menu des échanges, l’augmentation du prix du litre du gasoil à la pompe à compter du 1er août décidée par le gouvernement. Le chef de l’Etat a expliqué à ses interlocuteurs du jour les raisons de cette augmentation et les mesures d’accompagnement envisagées pour contenir l’inflation qui pourrait en découler. Cette augmentation qui découle de la flambée sur le marché international du prix des hydrocarbures, impactée par la guerre en Ukraine a eu des répercussions négatives évidentes dans notre pays, notamment la pénurie du gasoil qui persiste toujours depuis plus de trois mois ; et ce, en dépit de l’arrêt de l’exportation de cet hydrocarbure instruit par le gouvernement. La persistance de cette pénurie trouve son fondement dans l’affluence des consommateurs des pays voisins à la recherche du prix attractif du litre du gasoil appliqué à la pompe au Niger : 538 F CFA avant l’augmentation (le prix, le plus bas de la sous-région). L’augmentation du prix du litre du gasoil à la pompe, prix aligné sur celui du voisin béninois (668 F CFA, l’un des plus bas de la sous-région, après la hausse décidée par le gouvernement) vise principalement à contenir cette pénurie. L’effet attendu est que cette augmentation dissuade les consommateurs d’ailleurs à venir s’approvisionner sur le marché local des hydrocarbures. Aussi, permettra-t-elle de maintenir le prix du kilowatt d’électricité, épargnant ainsi à la population de subir les effets induits de cette pénurie sur leur consommation d’énergie si vitale pour leur bien-être. Bien d’autres arguments ont été développés par le chef de l’Etat, à l’occasion de cette rencontre avec les forces vives pour expliquer cette augmentation. Cette démarche du Père de la Nation a été saluée par l’ensemble des représentants de la société civile et des centrales syndicales qui ont promis d’analyser ces explications avec leurs camarades et de revenir avec des propositions en vue de renforcer les mesures d’accompagnement déjà envisagées par le gouvernement. Cette augmentation du prix du litre du gasoil à la pompe, faut-il le rappeler, a suscité un tollé général de protestation de plusieurs organisations de la société civile et des centrales syndicales. Depuis son investiture à la magistrature suprême du pays le 2 avril 2021, le président Mohamed Bazoum a inscrit sa gouvernance dans la logique de la consultation et de la concertation des représentants de toutes les couches socioprofessionnelles du pays sur les préoccupations de l’heure, à même de nécessiter une large adhésion du peuple et d’explication sur les tenants et aboutissants des décisions d’intérêt commun prises par son gouvernement. Régulièrement, il est allé au contact direct des populations pour mesurer de lui-même leurs conditions de vie et recueillir leurs préoccupations afin de répondre rapidement aux plus urgentes et de projeter des solutions durables et pérennes à celles qui peuvent attendre à moyen et long termes. Même l’épineux et délicat dossier sécuritaire ne fait pas l’objet d’un tabou de la part du Président de la République. Cette démarche dialogique se révèle payante, en illustrent l’accalmie observée sur le front social et la décrispation du climat politique. Rencontre du Chef de file de l’Opposition et décrispation du climat politique Cette décrispation politique est manifeste à travers l’audience accordée par le chef de l’Etat à Tahirou Seydou Chef de file de l’Opposition politique et la déclaration récente de Doudou Rahama, porte-parole de Mahamane Ousmane candidat malheureux au second tour de la présidentielle qui a enfin reconnu ouvertement et publiquement la légitimité de celui-là même qu’ils ont continué à contester jusque-là, à savoir le président Mohamed Bazoum. A moins de deux mois du début de l’enrôlement biométrique des électeurs nigériens de la diaspora, cette ère de décrispation politique qui souffle sur le pays augure l’organisation des élections législatives partielles à venir dans un climat de confiance entre les acteurs politiques, et certainement la reprise des assises du Conseil national de dialogue politique (Cndp) que les citoyens de tous les bords politiques appellent de leurs vœux les plus chers .

Oumarou KANE

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