MOURYA
Ou bien...ou bien

Vœux de zéro classe sous paillottes en 2023

Puisque c’est la période des vœux, eh bien sacrifions-y ! Alors que nous venons de tourner la page calendaire de 2021, que souhaiter pour 2022 à nos chers lecteurs, annonceurs et différents partenaires que nous espérons chaque jour plus nombreux si ce n’est la réalisation de leurs souhaits les plus ardents. Et on imagine aisément qu’en cette période de pandémie de COVID-19 le vœu de santé prend une résonance particulière, notamment avec le variant Omicron qui déferle sur la planète avec les effets néfastes qu’il entraine sur nos économies et nos systèmes de santé déjà bien fragilisés par les vagues précédentes. Espérons donc que 2022 amorcera le recul inexorable de ce virus à couronne dans le monde en général et dans notre pays en particulier. A condition que nous fassions abstraction du coronascepticisme ambiant qui habite encore nombre de personnes dans notre société, pour continuer d’adopter des gestes qui souvent, en l’occurrence les gestes barrières et, par-dessus tout, la vaccination qui permet, à défaut de nous immuniser  totalement, du moins d’amoindrir les formes les plus graves de la maladie.

S’il est une autre maladie qui ronge jusqu’à l’os le Niger, c’est, on ne le sait que trop, le terrorisme, un véritable cancer qui s’est métastasé depuis une bonne décennie et qui a gagné, depuis, toutes les parties de notre territoire. Ce n’est pourtant pas faute pour nos vaillantes forces de défense et de sécurité d’avoir bataillé dur pour circonscrire l’incendie, mais leur engagement s’apparente à un véritable travail de Sisyphe sécuritaire dans la mesure où les bras tentaculaires de la pieuvre qui nous enserre repoussent aussitôt qu’on les a coupés.

Mais nous voulons partager la confiance de toutes les Nigériennes et de tous les Nigériens, convaincus que nous finirons par venir à bout des forces du mal. Et peut-être plus vite qu’on ne le croit. 2022 pourrait ainsi marquer un net recul du péril, à condition qu’à côté des militaires, des   gendarmes, des policiers et de leurs frères d’armes français et de la sous-région, chacun joue sa partition patriotique plutôt que de se complaire dans la posture facile de la critique systématique à la moindre attaque. Inutile, cependant, de se faire des illusions, il y aura encore en 2022, pour reprendre la cruelle formule de Churchill, « de la sueur, du sang et des larmes » qui vont bétonner à terme le ciment de la cohésion nationale et du vivre-ensemble.

Mais nous avons foi en la capacité de nos compatriotes à soutenir la marche résolue vers la croissance et le bien-être partagé résolument engagée par les gouvernants ainsi que l’extraordinaire résilience des filles et fils de ce pays qui refusent de ployer sous le joug obscurantiste de ces illuminés sans foi ni loi et de la détermination des autorités à ne pas laisser le moindre répit à ceux qui ont juré notre perte.

MOURYA, LA VOIX DU NIGER, voudrait aussi formuler le vœu que d’ici décembre 2022, les quelque 36000 écoles sous paillotte aient considérablement diminué, à défaut de disparaître complètement du paysage éducatif nigérien. Pour que, à l’image de ces cinquante chérubins, qui ont péri calcinés à Niamey et à Maradi en l’espace de six mois au cours de l’année écoulée, nos enfants ne trouvent plus jamais la mort en allant chercher le savoir. Ça, c’est dans nos cordes, pour peu qu’il y ait une véritable volonté politique de les éradiquer et les moyens conséquents pour ce faire. Tel est notre ardent désir. Et le souhait de la Voix du Niger  .

MOURYA, LA VOIX DU NIGER

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