Le paludisme est une maladie infectieuse tropicale transmis par la piqûre d’un moustique (l’anophèle femelle). Les manifestations cliniques du paludisme débutent par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection qui peut s’accompagner de maux de tête, des douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux, des cycles typiques alternant fièvre, tremblement avec sueurs froides et transpiration intense. La périodicité de ces cycles dépende de l’espèce de parasite en cause et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie et les personnes les plus touchées par ce dernier sont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Au Niger, la lutte contre le paludisme a connu d’importants succès grâce aux efforts du gouvernement que sont entre autres la distribution des moustiquaires imprégnées à l’approche de la saison des pluies dans tous les coins et recoins du pays, le traitement préventif du paludisme pour les femmes enceintes à travers les soins prénataux dans les établissements de santé et le traitement curatif du paludisme pour les enfants de moins de cinq ans par l’intermédiaire des agents de santé communautaire. Le paludisme atteint son pic en cette saison pluvieuse… Il faut donc éviter de s’exposer à la piqûre des moustiques, de créer les conditions favorables à leur propagation, dormir sous une moustiquaire imprégnée reste nécessaire. D’importants moyens ont été mis à la disposition des populations par l’État et ses partenaires afin de prendre toutes les mesures et précautions pour mieux prévenir cette maladie. Il existe des médicaments pour traiter aussi bien les cas simples du paludisme que les cas graves et avec un simple changement de comportement. Les autorités en charge de la santé peuvent arriver à bout du paludisme et attendre l’objectif Zéro palu, si la population s’approprie entièrement les conseils d’usages prodigués lors des séances de sensibilisation de masse .
Ramatou Oumar LABARAN