L’ensablement est l’un des phénomènes naturels auquel les rues de la capitale nigérienne sont confrontées depuis longtemps. Et cela persiste encore. L’on remarque du sable en grande quantité, qui se dépose sur les routes, sur les rues et aux abords au point de les enterrer. Cela s’explique en grande partie par le fait des gros camions qui transportent le sable (aux fins de construction d’immeubles) et du mauvais entretien des ouvrages publics. Lorsque les services de balayage et autres nettoyages (curage) des routes et caniveaux interviennent, ils laissent le sable au bord des routes et des caniveaux. Quelque temps après, il glisse pour y retourner sous la pression naturelle du vent, des eaux de ruissellement et des mouvements d’engins. Cela se passe sous le regard impuissant de la brigade municipale spécialisée dans l’hygiène et l’assainissement, malgré son travail permanent. Les conséquences de l’ensablement des routes sont nombreuses et très souvent désastreuses. Elles sont entre autres : le ralentissement du trafic routier, l’insécurité des biens, la dégradation rapide des routes, des dépenses onéreuses des travaux de réhabilitation et des fréquents accidents. Donc, cela revient aux autorités municipales de prendre le taureau par les cornes, en s’attaquant vigoureusement à ce fléau, qui gangrène de plus en plus les voies publiques réalisées à grands coûts financiers, en vue de la modernisation des villes du Niger comme Agadez Sokni, Diffa Nglaa, Dosso Sogha, Maradi Kollya, Tahoua Sakola, Zinder Saboa, Tillabéri Tchandallo ainsi que celle de la capitale via le programme comme Niamey Gnala .
Sina Sani et Moussa NAGANOU